Le plan réel euclidien est un ensemble admettant une bijection avec R2 qui permet d'y définir les notions de distance et d'angle. Les éléments du plan sont appelés des points. Étant donnée une telle bijection, chaque point du plan est donc associé à un couple de coordonnées appelées respectivement abscisse et ordonnée.
La distance entre les deux points est définie par AB = √((xB − xA)2 + (yB − yA)2).
Si b ≠ 0, l'équation se réécrit y = −abx + −cb.
Si b = 0, l'équation se réécrit x = −ca.
L'axe des abscisses est la droite d'équation y = 0. L'axe des ordonnées est la droite d'équation x = 0. La première bissectrice est la droite d'équation y = x et la deuxième bissectrice est la droite d'équation y = −x.
Toute droite d'équation y = mx + p ou à une équation de la forme x = q contient les points de coordonnées (0 ; p) et (1 ; m + p).
Toute droite d'équation x = q contient les points de coordonnées (q ; 0) et (q ; 1).
Si xA = xB, la seule droite passant par A et B a pour équation réduite x = xA.
Sinon, une seule droite passant par A et B, et elle a pour équation y = (yB − yA)(xB − xA) (x − xA) + yA.
Dans le cas xA = xB, on montre qu'il n'existe aucune droite d'équation y = mx + p qui passerait par les deux points. En effet, pour une telle droite on aurait yA = mxA + p = mxB + p = yB, ce qui contredirait l'hypothèse A ≠ B.
Dans le cas xA ≠ xB, aucune droite verticale ne passe par les deux points. Soit (m, p) ∈ R2. La droite d'équation y = mx + p passe par les deux points si et seulement si les relations suivantes sont vérifiées : yA = mxA + p et yB = mxB + p. On résout donc le système suivant par équivalences.
{yA = mxA + p ; yB = mxB + p ⇔ {yA = mxA + p ; yB − yA = m(xB − xA) ⇔ {p = yA − mxA ; m = (yB − yA)(xB − xA).La seule solution donne l'équation annoncée.
Si elle admet une équation réduite de la forme y = mx + p, le réel m est appelé coefficient directeur de la droite et le réel p est son ordonnée à l’origine.
Elle est dite horizontale si elle admet un coefficient directeur nul.
Elle est dite verticale si elle admet une équation de la forme x = q.
On déduit aussi de la propriété précédente que deux droites distinctes ont au maximum un point commun.
Deux droites avec un seul point d'intersection sont dites sécantes.
Deux droites du plan sans point en commun sont dites strictement parallèles.
Deux droites sont dites parallèles si elles sont strictement parallèles ou confondues.
Soient deux droites verticales d’équations x = q et x = q′. Si q = q′ alors les droites sont confondues, sinon elles sont disjointes. Dans les deux cas elles sont parallèles et avec les équations cartésiennes, on trouve b = b′ = 0.
Soit une droite d’équation y = mx + p et une droite verticale d’équation x = q′, le seul point d’intersection a pour coordonnées (q′, mq′ + p) donc les droites sont sécantes avec b′ = 0 mais a′b ≠ 0.
Soient deux droites d’équations y = mx + p et y = m′x + p′. On distingue deux cas.
On note en général les vecteurs avec une flèche suscrite pour les distinguer des couples de coordonnées.
Tous les points de coordonnées comme ci-dessus satisfont l’équation (yB − yA)x − (xB − xA)y = yBxA − yAxB qui est l’équation de droite de (AB).
Réciproquement, soit (x, y) les coordonnées d’un point de (AB). On distingue deux cas selon que la droite est verticale ou non.
La symétrie par rapport à l'axe des abscisses associe à tout point de coordonnées (x, y) le point de coordonnées (x, −y).
La symétrie par rapport à l'axe des ordonnées associe à tout point de coordonnées (x, y) le point de coordonnées (−x, y).
La symétrie par rapport à l'origine associe à tout point de coordonnées (x, y) le point de coordonnées (−x, −y).
La symétrie par rapport à la première bissectrice associe à tout point de coordonnées (x, y) le point de coordonnées (y, x).
La translation de vecteur (a, b) associe à tout point de coordonnées (x, y) le point de coordonnées (x + a, y + b).
Or le fait que la droite passe par le point moyen s’écrit y‾ = ax‾ + b donc la somme des distances au carré se réécrit ∑k=1n (yk − y‾ − a(xk − x‾))2 = ∑k=1n ((yk − y‾)2 + a2(xk − x‾)2 − 2a(xk − x‾)(yk − y‾)) = ∑k=1n (yk − y‾)2 + a2∑k=1n (xk − x‾)2 − 2a∑k=1n (xk − x‾)(yk − y‾).
Ce trinôme du second degré (avec un coefficient dominant strictement positif) admet un minimum en (∑k=1n (xk − x‾)(yk − y‾))(∑k=1n (xk − x‾)2).