Énoncés
Loi de probabilité sur un ensemble fini
- On choisit au hasard et de façon équiprobable une famille. Quelle est la loi du nombre d’enfants ?
- On choisit au hasard et de façon équiprobable un des adultes. Quelle est la loi du nombre d’enfants ?
- On choisit au hasard et de façon équiprobable un des enfants. Quelle est la loi du nombre de frères et sœurs ?
On prélève 10 pièces dans le lot après passage dans la machine et on désigne par X le nombre de pièces pour laquelle l’opération a échoué. Quelle est la loi suivie par X ? Donner son espérance et sa variance.
- Calculer l’espérance du nombre de points obtenus.
- Un joueur a obtenu 12 points. Calculer la probabilité qu’il ait commencé par obtenir deux valeurs identiques.
On doit effectuer 2n lancers et on note X le nombre de fois où l’on obtient le côté « pile ». Calculer l’espérance de X dans chacun des cas suivants.
- On choisit une des deux pièces au hasard et on la lance 2n fois.
- On lance n fois chacune des deux pièces.
Si on obtient un deuxième résultat strictement supérieur, on gagne la somme des deux résultats, sinon on ne gagne rien. Expliciter en fonction de k l'espérance du gain au deuxième lancer.
- Déterminer la loi de M = max(X1, … , Xn)
et celle de L = min(X1, … , Xn).
On pourra calculer pour tout k ∈ ⟦1 ; n⟧, P(M ≤ k) = P(X1 ≤ k, X2 ≤ k, … , Xn ≤ k).
- Calculer l’espérance et la variance de M et de L.
Déterminer la loi de X et préciser son espérance.
Loi de probabilités sur un ensemble infini
Même question avec la différence.
Soit n ∈ N. Déterminer la loi de X sachant X + Y = n.
Soit n ∈ N. Déterminer la loi de X sachant max(X, Y) = n.
- Justifier que X(Ω) est constitué de tous les entiers supérieurs ou égaux à 2.
- Déterminer la loi de probabilité de X et justifier qu’elle admet une espérance que l’on calculera.
- Si X suit une loi de Poisson, montrer que Y et X + 1 ont la même loi.
- Réciproquement, si on suppose que Y et X + 1 ont la même loi, montrer que X suit une loi de Poisson.
- Est-ce que X et Y peuvent avoir la même loi ?
Processus stochastiques
Pour tout n ∈ N∗, on note An l'évènement « on tire n boules blanches d'affilée depuis le début de l'expérience ». Calculer PAn(An+1) puis P(An) et P(X = n) pour tout n ∈ N∗ Démontrer que limn→+∞ P(An) = 0 puis que X est une variable aléatoire réelle discrète.
- Déterminer la loi de B2 et de B3.
- Pour tout (n, k) ∈ N × N∗, exprimer la probabilité P(Bn+1 = k) en fonction de la loi de Bn.
- Déterminer la loi de probabilité de Bn pour tout n ∈ N∗.
- Pour tout n ∈ N∗, déterminer la loi de Sn, calculer son espérance et sa variance.
- On note N le plus petit entier tel que SN ≥ 4. Pour tout n ∈ N∗, déterminer la probabilité d’avoir N = n sachant SN = 4.
Problèmes
Oscar et Louna sont tous deux munis d’un jeu de cartes et isolés chacun dans une salle sans avoir eu le temps de se concerter. On leur demande de choisir une carte de leur paquet sachant que :
- s’ils choisissent tous les deux une carte rouge, il repartent avec 10 €,
- s’ils choisissent tous les deux une carte noire, il repartent avec 70 €,
- s’ils choisissent une carte rouge et une carte noire, il repartent avec 100 €.
Ils décident de choisir au hasard une carte de leur paquet, en s’arrangeant pour que la probabilité de choisir une carte noire soit un réel p ∈ [0, 1].
- Montrer que l’espérance de leur gain s’écrit 180p − 120p2 + 10 ?
- Comment choisir p pour maximiser cette espérance ? Calculer aussi l’espérance du gain dans ce cas.
- Comment choisir au hasard une carte pour obtenir cette probabilité ?
- Déterminer la loi de X et de Z à l’aide de leurs fonctions de répartition.
- Montrer que pour tout k ∈ ⟦3 ; n − 2⟧, P(X = k) + P(Y = k) + P(Z = k) = 3n).
- Déterminer la loi de Y.
Soit Z une variable aléatoire réelle. Pour tout réel x tel que exZ admette une espérance, on définit ΦZ(x) = E(exZ).
- Calculer explicitement cette espérance lorsque Z suit une loi de Bernoulli de paramètre p ∈ ]0 ; 1[.
- Si Z suit une loi de Poisson de paramètre λ > 0, montrer que pour tout x ∈ R on a ln(ΦZ(x)) = λ(ex − 1).
- Plus généralement, montrer que si ΦZ est définie sur R alors Φ−Z aussi.
- On choisit une de ces deux pièces de façon équiprobable sans l’examiner et on la lance. Quelle est la probabilité que cette pièce affiche le côté « face » ? Si elle affiche effectivement le côté « face », quelle est la probabilité qu’il s’agissait de la pièce truquée ?
- Si la pièce affiche « face » au cours de trois lancers successifs, quelle est la probabilité qu’il s’agisse de la pièce truquée ?
- On a malencontreusement rangé la pièce de monnaie truquée dans un sac avec n autres pièces normales, où n ≥ 2. Pour la retrouver, on renverse le sac et on étale les pièces sur une table.
- Quelle est la loi du nombre X de pièces côté « pile » visible ?
- On supprime toutes les pièces tombées du côté « pile » et on relance les autres.
Calculer la loi du nombre Y de pièces restantes qui retombent côté « pile ».
Préciser son espérance et sa variance.
- Calculer la probabilité de l’évènement A selon lequel toutes les valeurs obtenues sont deux à deux distinctes.
- Montrer que le résultat X d’un dé fixé est indépendant de A.
- En déduire que l’espérance du gain s’écrit E(Gk) = k P(A) E(X) et calculer cette espérance.
- Déterminer la valeur de k qui maximise l’espérance du gain.
On pourra résoudre l’équation E(Gk+1) ≤ E(Gk).
- Calculer la probabilité de l’évènement A selon lequel aucun dé ne donne la valeur 6.
- Montrer que le résultat X de chaque dé satisfait la relation pour tout i ∈ ⟦1 ; 5⟧, PA(X = i) = 15.
- En déduire que l’espérance du gain s’écrit E(Gk) = k ∑i=15 P(A) i5 et calculer cette espérance.
- Déterminer la valeur de k qui maximise l’espérance du gain.
On pourra résoudre l’équation E(Gk+1) ≤ E(Gk).
Soit X une variable aléatoire discrète à valeurs dans N telle que pour tout n ∈N∗, P(X ≥ n) > 0. On appelle taux de panne associé à X la suite réelle (xn) définie pour tout n ∈ N∗ par xn = PX≥n(X = n).
- Montrer que pour tout entier n non nul, xn = P(X = n)P(X ≥ n).
- Si Y est une variable géométrique de paramètre p, calculer son taux de panne.
- On considère une variable aléatoire Z
satisfaisant pour tout entier naturel n non nul,
P(Z = n) = 1n(n + 1).
- Déterminer deux réels a et b tels que pour tout n ∈ N∗, 1n(n + 1) = an + bn + 1.
- Vérifier qu'avec cette définition on trouve ∑n=1+∞ P(Z = n) = 1.
- La variable Z admet-elle une espérance ?
- Pour tout entier n ≥ 1, calculer la probabilité P(Z ≥ n) puis calculer le taux de panne associé à Z.
- Soit X une variable aléatoire admettant
un taux de panne noté (xn).
- Montrer que pour tout entier n ≥ 2, P(X ≥ n) = ∏k=1n−1 (1 − xk).
- Montrer que pour tout entier n ≥ 1, P(X = n) = xk ∏k=1n−1 (1 − xk).
- Déterminer les lois de variable aléatoire discrète à taux de panne constant.
Soit (Xn)n∈N∗ une suite de variables aléatoires définies sur un espace probabilisé (Ω, 𝒜, P), indépendantes et suivant toutes la loi géométrique de paramètre p ∈ ]0 ; 1[. On pose q = 1 − p.
Soit N une variable aléatoire à valeurs dans N∗, indépendante des variables aléatoires Xn.
Pour tout ω ∈ Ω, on pose Y(ω) = ∑i=1N(ω) Xi et on admet que Y est une variable aléatoire définie sur (Ω, 𝒜, P).
Pour tout n ∈ N∗, on pose Sn = ∑i=1n Xi.
On pourra utiliser sans justification la formule suivante : pour tout (r, s) N2 avec r ≤ s, on a ∑j=rs (r parmi j) = (r+1 parmi s+1).
- Montrer que la loi de S2 est donnée par S2(Ω) = N ∖ {0 ; 1} et pour tout k ≥ 2, P(S2 = k) = (k − 1) p2 qk−2.
- Déterminer pour tout entier n ≥ 2, la loi de X1 conditionnellement à l’évènement {S2 = n}.
- Déterminer Sn(Ω).
- En utilisant la formule de l’énoncé et à l’aide d’une relation de récurrence sur n, montrer que pour tout k ∈ Sn(Ω), P(Sn = k) = (n−1 parmi k−1)pnqk−n.
-
- En utilisant le fait que Sn−1 est une variable aléatoire, établir l’égalité ∑k=n+∞ (n−2 parmi k−2) qk−n = 1pn−1).
- Vérifier que pour tout entier n ≥ 2 et pour tout entier k ≥ n, on a n − 1k − 1) (n−1 parmi k−1) = (n−2 parmi k−2) .
- Soit Rn la variable aléatoire définie par Rn = n − 1Sn − 1). Montrer que l’espérance de Rn est égale à p.
- Déterminer Y(Ω).
- Pour tout couple (k, n) ∈ (N∗)2, montrer que P({Y = k} ∩ {N = n}) = P(Sn = k) × P(N = n).
- Pour tout couple (k, n) ∈ (N∗)2 tel que k < n, donner la valeur de P({Y = k} ∩ {N = n}).
- Déduire des questions précédentes que pour tout k ∈ N∗, P(Y = k) = ∑n=1k P(Sn = k) × P(N = n).
- On suppose dans cette question que N suit la loi géométrique de paramètre p. Montrer que Y suit la loi géométrique de paramètre p2.
- On suppose réciproquement que Y
suit la loi géométrique de paramètre p2.
- Montrer que P(N = 1) = p.
- Montrer également que P(N = 2) = pq.
- À l’aide d’une démonstration par récurrence, montrer que N suit la loi géométrique de paramètre p.
- Calculer le nombre de manières de remplir la grille et en déduire une valeur approchée de la probabilité de trouver tous les bons numéros (y compris le numéro chance).
- Pour tout entier k entre 2 et 5, calculer le nombres de grilles obtenant k bons numéros (sans tenir compte du numéro chance) et en déduire des valeurs approchées des probabilités associées.
- La répartition des gains est donnée par le tableau suivant (voir le règlement du jeu page 17).
Numéros trouvés Part des gains 5 + chance 19,53 % 5 sans chance 5,06 % 4 10,89 % 3 4,72 % 2 33,72 % Sur les cinq millions d'euros répartis en moyenne (représentant 53 % des mises), calculer le gain moyen sur chaque tranche ainsi que le nombre de gagnants qui se partagent ce gain moyen.
- Donner la loi de Sn = ∑i=1n Xi. Donner son espérance et sa variance.
- On note Xn = Snn. Montrer l'inégalité Var(Xn) ≤ 14n.
- Soit f une fonction de [0 ; 1] dans R. On pose pour tout t ∈ R, Qn(t) = ∑k=0n (k parmi n) f(kn)tk (1 − t)n−k. Montrer les égalités E(f(Xn) = Qn(p) et Qn(p) − f(p) = ∑k=0n (f(kn) − f(p)) (k parmi n) tk (1 − t)n−k.
Annales
- Ecricome 2006 problème 2
- Nombre de lancers à pile ou face avant la première apparition de deux piles consécutifs
- Ecricome 2008 (page 306)
- Entropie des variables aléatoires discrètes
- Ecricome 2012
- Taux de panne
- Ecricome 1999 second problème parties I et II
- Ecricome 2007 problème 2
- Fonction génératrice des lois binomiale et uniforme discrète, puis étude d'une population de bactéries.
- Ecricome 2011 problème 2
- Indice de concentration d'une variable discrète
- ENS 2010 exercice III
- Proportion de fraudeurs au fisc
- ENS 2011 exercice II
- Temps moyen de retour à l'équilibre dans un jeu de pile ou face.
- ENS 2015 exercice 3
- Convergence en loi d'une somme de variables uniformes
- Ecricome 2011 problème 2
- Indice de concentration d'une variable exponentielle
- ENS 2016 exercice 1 deuxième et quatrième partie
- ENS 2017 exercice
- Distribution de balles dans des urnes de façon équiprobable et indépendante
- ENS 2017 problème A
- Série associée à une variable aléatoire discrète
- ENS 2008 exercice II
- Matrice à coefficients aléatoires indépendants suivant une loi de Bernoulli