Devoir non surveillé no 1

Pages associées

Polynôme de matrice et dimension de noyaux

  1. Effectuer la division euclidienne de X + 1 par X − 2, puis de X2 − X − 2 par X + 1.
  2. Soit nN. Déterminer le reste R = aX + b de la division euclidienne de Xn par X2 − X − 2.
  3. Soit tR. On définit la matrice A = 0tt21/t0t1/t21/t0. Calculer A2A − 2I3.
    En déduire pour tout entier nN l'expression de An sous la forme aA + b.
  4. Déterminer F = Ker (A + I3) et G = Ker (A − 2I3) en précisant leur dimension.
  5. Montrer que F et G sont en somme directe, c'est-à-dire que leur intersection FG est réduite à {0}.
  6. Montrer que F et G sont supplémentaires dans R3, c'est-à-dire R3 = FG.

Approximation de pi

On définit f(x) = 1/1 +x2 pour tout réel x. On prendra 8 cm par unité pour les représentations graphiques.

  1. Dresser le tableau de variations de la fonction f en précisant les valeurs de la fonction en −1, 0 et 1, ainsi que les limites à l'infini et les éventuelles asymptotes.
  2. Déterminer le développement limité de f à l'ordre 2 en 0 et en 1.
    En déduire la position relative de la courbe de f et des tangentes aux points d'abscisse 0 et 1.
  3. Montrer que la courbe de f admet un point d'inflexion d'abscisse positive, c'est-à-dire que la dérivée de f change de sens de variation en un réel α > 0 que l'on précisera.
  4. Tracer la courbe représentative de la fonction f avec les tangentes calculées plus haut et le point d'inflexion.
  5. Calculer l'aire 𝓐 du domaine du plan situé sous la courbe de f et au-dessus de l'axe des abscisses, entre l'axe des ordonnées et la droite d'équation x = 1. Colorer ce domaine sur la figure.
  6. Démontrer que pour tout xR on a 1 − x21/1 + x2 ≤ 1 − x2 + x4.
  7. En déduire un encadrement de 𝓐 puis de π.

Suite implicite

Pour tout réel xR on pose g(x) = x exp(x).

  1. Pour tout entier nN, montrer que l'équation g(x) = n admet une unique solution réelle que l'on notera un.
  2. Montrer que la suite (un) est strictement positive et qu'elle vérifie pour tout n ≥ 3, 1 ≤ un ≤ ln(n).
  3. Montrer que pour tout entier n > 0 on a ln(un) + un = ln(n).
  4. En déduire l'équivalent un n→+∞ ln(n).
  5. Déterminer un équivalent simple de un − ln(n).