Effectuer la division euclidienne de X + 1 par X − 2, puis de X2 − X − 2 par X + 1.
Soit n ∈ N. Déterminer le reste R = aX + b de la division euclidienne de Xn par X2 − X − 2.
Soit t ∈ R∗. On définit la matrice
A = [[0 ;t ;t2 ;]][1/t ;0 ;t ;]][1/t2 ;1/t ;0 ;]].
CalculerA2 − A − 2I3. En déduire pour tout entier n ∈ N l'expression de An sous la forme
aA + b.
DéterminerF = Ker (A + I3)
et G = Ker (A − 2I3)
en précisant leur dimension.
Montrer que F et G sont en somme directe, c'est-à-dire que leur intersection F ∩ G est réduite à {0}.
Montrer que F et G sont supplémentaires dans R3, c'est-à-dire R3 = F ⊕ G.
Approximation de pi
On définit f(x) = 1/1 +x2) pour tout réel x. On prendra 8 cm par unité pour les représentations graphiques.
Dresser le tableau de variations de la fonction f
en précisant les valeurs de la fonction en −1, 0 et 1, ainsi que les limites à l'infini et les éventuelles asymptotes.
Déterminer le développement limité de f à l'ordre 2 en 0 et en 1. En déduire la position relative de la courbe de f et des tangentes aux points d'abscisse 0 et 1.
Montrer que la courbe de f admet un point d'inflexion d'abscisse positive, c'est-à-dire que la dérivée de f change de sens de variation en un réel α > 0 que l'on précisera.
Tracer la courbe représentative de la fonction f
avec les tangentes calculées plus haut et le point d'inflexion.
Calculer l'aire 𝓐 du domaine du plan situé sous la courbe de f et au-dessus de l'axe des abscisses, entre l'axe des ordonnées et la droite d'équation x = 1. Colorer ce domaine sur la figure.
Démontrer que pour tout x ∈ R on a
1 − x2 ≤ 1/1 + x2)
≤ 1 − x2 + x4.
En déduire un encadrement de 𝓐 puis de π.
Suite implicite
Pour tout réel
x ∈ R on pose g(x) = x exp(x).
Pour tout entier n ∈ N, montrer que l'équation g(x) = n admet une unique solution réelle que l'on notera un.
Montrer que la suite (un) est strictement positive et qu'elle vérifie pour tout n ≥ 3,
1 ≤ un ≤ ln(n).
Montrer que pour tout entier n > 0 on a
ln(un) + un = ln(n).