On reprend la dérivée de la réciproque
pour tout x ∈ R,
Arctan′(x)
= 1/tan′(Arctan(x))
= 1/1 + tan2(Arctan(x)))
= 1/1 + x2).
On étudie successivement la différence f(x)
= x − Arctan(x)
puis g(x)
= Arctan(x) − (x − x3/3).
On factorise les dérivées de f et de g au même dénominateur pour montrer qu'elles sont positives donc que les différences sont croissantes sur R+ or elles s'annulent en 0 donc elles sont positives.
En prenant x = 1 on trouve directement la double inégalité demandée, qu'il suffit ensuite de multiplier par 4 pour trouver
8/3) ≤ π ≤ 4.
En prenant x = √3/3) on trouve
8√3/27)
≤ π/6)
≤ √3/3)
donc 16√3/9)
≤ π ≤ 2√3.
Mais l'inégalité 2√3 ≤ 3,2 est fausse,
donc l'encadrement ne permet pas de donner la conclusion attendue.
On résout l'équation z2 = −3 + 4i
en notant z = a + ib
et en résolvant le système
{a2 − b2 = −3 ;2ab = 4 ;a2 + b2 = 5 ;
et on trouve deux solutions 1 + 2i et −1 − 2i.
On détermine ensuite de même les racines de −3 − 4i.
On en déduit P
= (X − 1 − 2i)(X + 1 + 2i)(X − 1 + 2i)(X + 1 − 2i).