Qu’est-ce qu’une classe préparatoire aux grandes écoles ?
C’est une formation post-bac en deux années pour préparer des concours d’entrée dans d’autres formations supérieures. Les élèves ont leurs cours dans un lycée, au sein d’une classe certes un peu plus chargée (de 40 à 50 élèves en général) mais qui suit le calendrier scolaire, avec un vrai suivi des professeurs, des devoirs surveillés, un relevé d’absences... Les élèves ont aussi le statut d’étudiant, avec une inscription dans l’une des universités conventionnées, une carte d’étudiant, la sécurité sociale étudiante, et l’obtention des ECTS à la fin de chaque année permettant de réintégrer éventuellement une formation universitaire sans perte d’année.
Quelles sont les classes préparatoires disponibles au lycée Châtelet de Douai ?
Le lycée Châtelet dispose de trois classes scientifiques (MPSI et PSCI pour mathématiques et physique, et une classe BCPST pour les sciences de la vie et de la Terre), et deux classes littéraires (A/L pour les sciences humaines, et B/L pour les sciences sociales avec des mathématiques).
Y a-t-il une classe pour les sciences économiques et sociales ?
L’ancienne classe ECS a été fermée et remplacée par l’actuelle classe de B/L, qui offre plus de débouchés et reste ouverte aux élèves des filières S, ES et L.
Quelles sont les disciplines étudiées en B/L ?
Les élèves ont des cours de sciences sociales, mathématiques, français, philosophie, histoire et langue vivante avec des horaires équilibrés. Ils doivent aussi choisir une option entre géographie, complément de langue vivante (anglais ou allemand) et langue ancienne. Un cours de 2e langue vivante est aussi disponible.
Quelles sont les langues vivantes disponibles au lycée Châtelet de Douai ?
Les élèves peuvent suivre des cours en anglais, allemand, espagnol ou italien.
Quelles sont les différences entre les filières B/L et ECE ou ECS ?
La filière B/L est commune pour les élèves issus des trois séries générales ES, L et S. Avec cette diversité des origines, les élèves suivent des options différentes et s’orientent vers des formations très variées à l’issue des deux années de classe préparatoire. Cette hétérogénéité n’est pas préjudiciable à l’unité de la classe, mais contribue à l’ouverture culturelle des élèves. En termes de réussite, la proportion d’élèves cherchant à obtenir les écoles de commerce est faible mais leur intégration est aussi bonne voire meilleure que dans les filières économiques. Enfin, l’augmentation des débouchés en B/L ces dernières années a plutôt conduit à des ouvertures de classes alors que plusieurs classes préparatoire économiques fermaient dans les Hauts-de-France.
Peut-on rentrer en B/L quand on n’a pas un bac scientifique ?
Oui, les élèves peuvent provenir de n’importe quelle série générale (S, ES ou L) mais la spécialité mathématiques est indispensable pour les élèves issus de la série L.
Peut-on rentrer en B/L quand on n’a jamais suivi de cours de sciences économiques et sociales ?
Oui, les élèves issus de la série S disposent même d’un cours de soutien en SES pendant le premier trimestre d’hypokhâgne.
Peut-on rentrer en B/L quand on a déjà passé une ou deux années après le bac ?
Oui, mais il est important de justifier sa réorientation par une lettre de motivation dans ce cas.
Quel est le niveau requis pour rentrer en B/L ?
Les dossiers avec des notes en dessous de la moyenne auront peu de chances d’être validés, tout comme les dossiers montrant des problèmes de bavardages, d’absences ou de travail, même dans des disciplines n’apparaissant pas en B/L et même si les autres notes sont très bonnes. Toutes les notes de mathématiques, histoire-géographie, français, philosophie, langues vivantes, voire langue ancienne ou SES, interviennent ensuite essentiellement dans le classement des dossiers.
Faut-il avoir des bonnes notes dans toutes les disciplines pour être sélectionné ?
Il ne faut pas avoir de note particulièrement basse, car la formation en B/L est généraliste et bénéficie aux élèves qui s’intéressent effectivement à toutes les disciplines enseignées. Mais il n’est pas nécessaire d’être en tête de classe dans toutes les matières pour avoir des chances d’intégrer la classe.
Peut-on être hébergé au lycée Châtelet de Douai ?
Oui, le lycée Châtelet de Douai dispose d’un internat, mais de nombreux logements sont disponibles à proximité du lycée. Il est d’ailleurs possible d’être interne externé, c’est-à-dire de loger à l’extérieur mais de prendre ses repas du soir avec les internes.
Quelles sont les conditions pour être interne ?
Les nombreux candidats à l’internat sont classés en fonction de leur âge (pour favoriser les élèves mineurs dans l’année), des revenus du foyer et de l’éloignement. Pour les candidats dont les parents habitent vraiment loin du lycée (notamment au sud de Paris), l’internat n’est pas la meilleure solution, car le lycée est fermé du vendredi soir au dimanche soir. Il vaut mieux dans ce cas plutôt viser un logement étudiant à proximité.
Les externes disposent-ils des mêmes conditions de travail que les internes ?
Oui, les internes et externes travaillent dans les mêmes conditions et aux mêmes horaires.
Quels sont les débouchés de la B/L ?
La formation en B/L a été pensée pour l’intégration aux écoles normales supérieures (pour l’enseignement supérieur et la recherche), mais de nombreuses écoles se sont intéressées aux élèves de B/L et offrent des places sur ce concours : écoles d’ingénieur (statistiques, géomatique et info-com), écoles de commerce, instituts d’études politiques et d’autres écoles en communication (CELSA), traduction (ESIT), lobbying (ISMaPP)... ainsi que de nombreuses formations sélectives à l’université (IAE, double licence...)
Quels sont les résultats d’intégration de la classe de B/L au lycée Châtelet de Douai ?
Les trois quarts des élèves rentrant en première année (hypokhâgne) passent en deuxième année, les autres ayant obtenu une place en IEP ou dans une autre formation de leur choix, le plus souvent à l’université, y compris en droit grâce à la convention signée entre le lycée et l’université d’Artois.
Les deux tiers des élèves de deuxième année (khâgne) obtiennent une formation sélective, en école d’ingénieur, en école de commerce et à l’IAE, en IEP, au CELSA. Certains de nos élèves ont été admissibles ou sous-admissibles aux ENS et ont choisi de refaire une année de khâgne (appelée khûbe), au lycée Châtelet ou à Paris. Les autres ont essentiellement rejoint une filière universitaire dans les Hauts-de-France ou à Paris, et quelques uns sont partis en programme Erasmus.