On dispose de deux dés équilibrés, l’un avec 6 faces numérotées de 1 à 6, l’autre avec 10 faces numérotées de 1 à 10. On choisit un des deux dés au hasard de façon équiprobable et on le lance.
- Quelle est la probabilité d’obtenir 6 ?
- Sachant qu’on a obtenu 6, quelle est la probabilité d’avoir choisi le dé à 6 faces ?
- On relance le dé une deuxième fois. Quelle est la probabilité d’obtenir le même résultat que la première fois ?
Exercice : L’oreille mordue
Une colonie de vampires a élu domicile dans un château des Carpates, et le compte Drakul souhaite estimer leur nombre, noté n. Pour cela, une nuit de pleine lune, le comte en capture 10, leur mord les oreilles, puis les relâche. La nuit suivante, il en capture 10 au hasard et il compte ceux qui ont une morsure aux oreilles.
- De combien de manières peut-il capturer 10 vampires chaque nuit ? On suppose ensuite que ces possibilités sont équiprobables.
- Quelle est la probabilité pn qu’il en ait capturé 3 avec une morsure (et donc 7 sans) la deuxième nuit ?
- Montrer que pour tout n ≥ 17, on a
pn+1/pn
= (n − 9)2/((n − 16)(n + 1)).
- En déduire les variations de la suite (pn) puis la valeur de n qui maximise la probabilité pn.
- Montrer que pour tout réel x > 0,
on a ln(x) ≤ x − 1.
- Soient (p1, … , p) et (q1, … , q) deux familles de réels strictement positifs tels que ∑i=1n pi
= ∑i=1n qi = 1. Montrer que
∑i=1n pi ln(qi) ≤ ∑i=1n pi ln(pi).
On définit les matrices suivantes :
A = [[1 ;1 ;1 ;]][0 ;1 ;1 ;]][0 ;0 ;1 ;]]
et
J = [[0 ;1 ;1 ;]][0 ;0 ;1 ;]][0 ;0 ;0 ;]]
- Calculer A2 et A3.
- Calculer J2, J3 puis déterminer Jn pour tout n ≥ 2.
- À l'aide d'une récurrence sur n ∈ N, démontrer
An
= [[1 ;n ;n(n+1)/2 ;]][0 ;1 ;n ;]][0 ;0 ;1 ;]].
- Redémontrer l'égalité précédente à l'aide de la formule du binôme de Newton.
- Étudier le domaine de définition, les variations et les limites de la fonction
f : x ↦ ln(ex − x).
- On pose x0 = 1
et pour tout n ∈ N,
xn+1 = f(xn).
Montrer que la suite (xn)n∈N est strictement positive et qu’elle converge en précisant sa limite.
- De combien de manières peut-on placer deux pions sur des cases distinctes d’un échiquier (un tableau de 8 lignes et 8 colonnes) ?
- En supposant que tous les placements sont équiprobables, quelle est la probabilité que les deux pions se retrouvent sur la même ligne ou la même colonne ?
- On place aléatoirement et de façon uniforme un troisième pion sur une case vide de l’échiquier. En supposant que les deux premiers pions sont sur la même ligne ou la même colonne, quelle est la probabilité que le troisième soit aligné avec les deux précédents ? qu’il soit sur la même ligne ou la même colonne qu’un seul des deux précédents ?
En supposant que les deux premiers pions ne sont pas sur la même ligne ou la même colonne, quelle est la probabilité que le troisième soit sur une ligne et une colonne différente ?
- On gagne 3 points si les trois pions sont alignés sur une ligne ou une colonne, 2 points si un pion est sur la même ligne qu’un autre et sur la même colonne que le troisième, 1 point si seulement deux pions sont sur la même ligne ou la même colonne.
Déterminer la loi du nombre de points obtenus et calculer son espérance.
On considère un examen constitué d'un QCM avec 20 questions.
Pour chaque question, les candidats ont le choix entre deux réponses : une bonne et une mauvaise.
Les règles de notations sont les suivantes : une bonne réponse vaut 1 point et
une mauvaise −1 point, une question laissée sans réponse vaut 0 point. Un candidat est reçu s’ils obtient au moins dix points.
Un candidat répond aux 9 questions qu'il sait traiter avec certitude et décide de répondre au hasard à
k questions parmi les 11 restantes.
- Donner la probabilité qu'il soit reçu si k = 1
et si k = 2.
- Donner la probabilité qu'il soit reçu si k
est entre 3 et 11.
- En déduire la valeur de k qui maximise la probabilité d'être reçu.
- Montrer que pour tout entier p ≥ 2,
∫pp+1dx/x)
≤ 1/p)
≤ ∫p−1pdx/x).
- En déduire un encadrement de Sn
= ∑k=1n 1/n + k) pour tout entier n ≥ 1.
- Montrer que la suite (Sn) converge en précisant sa limite.
- Montrer que pour tout entier n ≥ 1
on a Sn = ∑k=12n (−1)k/k)
et en déduire que la suite (∑k=1n (−1)k/k)) converge aussi vers la même limite.
Soit
p ∈ ]0 ; 1[.
On pose
q = 1 − p
et
pour tout x réel,
φ(x) = ln(peqx + qe−px).
- Justifier que φ
est dérivable sur R
et calculer φ(0)
ainsi que φ′(0).
- Montrer que la dérivée seconde de φ
peut s’écrire pour tout x réel
φ″(x)
= A(x) B(x)
/ (A(x) + B(x))2.
- Montrer que la dérivée seconde de φ(x) est majorée par 1/4 sur R.
- En déduire que φ(x)
≤ x2/8
pour tout x réel.
Une urne contient une boule blanche et une boule noire. On procède à l'expérience suivante : on tire une boule et si elle est blanche, on la remet dans l'urne avec une boule blanche supplémentaire et on recommence ; sinon on note X le nombre de tirages effectués.
Pour tout n ∈ N∗, on note An l'évènement « on tire n boules blanches d'affilée depuis le début de l'expérience ».
Calculer PAn(An+1)
puis P(An)
et P(X = n)
pour tout n ∈ N∗
Démontrer que limn→+∞
P(An)
= 0
puis que X est une variable aléatoire réelle discrète.
On considère une suite définie par
u0 = 3
et pour tout
n ∈ N,
un+1
= 2un/(un + 1).
- Montrer que la suite u est bien définie et strictement positive.
- Montrer que la suite inverse v = 1/u est arithmético-géométrique.
- Déterminer un réel α tel que la suite (vn − α)
est géométrique.
- Calculer alors les expressions des suites v puis u.
Une proportion
p d’une population est infectée par un virus. On dispose d’un test de contamination possédant les caractéristiques suivantes :
- Si un individu est infecté, le test est positif avec une probabilité 0,99.
- Si un individu est sain, le test positif avec une probabilité 0,03.
- On contrôle un individu choisi au hasard dans la population.
Calculer la probabilité que le test soit positif, puis la probabilité que l’individu soit infecté sachant que le test est positif. On notera f(p) cette probabilité conditionnelle.
- Étudier les variations et tracer la fonction f sur l’intervalle [0 ; 1].
- Le test est considéré comme pertinent si f(p) ≥ 0,95.
- Le test est-il pertinent si p = 0,1 ?
- Pour quelles valeurs de p le test est-il pertinent ?
Montrer que pour tout entier n ≥ 1,
on a ∑k=1n
k/2k)
= 2 − n + 2/2n).
En déduire la nature de la série ∑k=1+∞
k/2k).
- Rappeler combien vaut la somme des racines cinquièmes de l'unité dans C.
- En déduire la relation 2 cos(4π/5)
+ 2 cos(2π/5) + 1 = 0.
- Montrer que pour tout θ ∈ R on a
cos(2θ) = 2 cos2(θ) − 1.
- En déduire que cos(2π/5)
est solution de l’équation 4x2 + 2x − 1 = 0.
- Calculer toutes les solutions de l’équation ci-dessus et en déduire la valeur de cos(2π/5)
et de sin(2π/5).
On étend une par une toutes les chaussettes de la machine à laver, qui en contient initialement 28 paires toutes distinctes.
À la moitié du travail, on compte le nombre de paires complétées.
- Quelle est la probabilité de n'avoir obtenu aucune paire ? de n'avoir aucune chaussette seule ?
- Exprimer en fonction de k ∈ ⟦0 ; 28⟧ la probabilité d'avoir complété exactement k paires.
- Déterminer la valeur de k la plus probable.
On introduit les matrices
A = [[1 ;0 ;0 ;]][−4 ;5 ;−4 ;]][−2 ;2 ;−1 ;]]
et
B = [[0 ;0 ;0 ;]][2 ;−2 ;2 ;]][1 ;−1 ;1 ;]]
- Calculer A2.
- Montrer qu'il existe un réel x
tel que B2 = xB.
- Montrer qu'il existe un réel λ
tel que A = I3 + λB et recalculer A2
à l'aide de cette relation.
- Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N
il existe un réel an
tel que
An = [[1 ;0 ;0 ;]][2an ;1 − 2an ;2an ;]][an ;−an ;1 + an ;]],
en précisant la valeur de a1
et un relation de récurrence sur la suite (an).
- Déterminer le terme général de la suite (an).
Pour tout
x ∈ R+∗,
on pose
f(x) = ∫1x e−u/u) du.
- Montrer que la fonction est bien définie et dérivable en précisant l'expression de sa dérivée et ses variations.
- Montrer que pour tout x ≥ 1 on a
f(x) ≤ ∫1x e−u du. En déduire que la fonction f admet une limite finie en +∞.
- Montrer que pour tout x ≤ 1 on a
f(x) ≤ ∫1x 1/eu) du. En déduire la limite de f en 0.
Une urne contient
n boules indiscernables au toucher mais numérotées de 1 à
n, avec
n ≥ 3. On tire les boules une à une sans remise.
- Calculer la probabilité des évènements suivants :
A : « les boules numérotées 1, 2 et 3 sortent dans cet ordre »
B : « les trois premières boules tirées sont les boules numérotées 1, 2 et 3 (dans un ordre quelconque) ».
- Les évènements A et B sont-ils indépendants ?
- Pour quelles valeurs de n a-t-on P(A) ≤ P(B) ?
Déterminer trois constantes réelles a, b, c telles que pour tout x ∈ R \ {1 ; 3},
1/(x2(x + 3))
= (ax + b)/x2
+ c/x + 3
.
En déduire le calcul
de ∫12
dx/(x2(x + 3))
On considère une urne contenant initialement une boule blanche et une boule noire. On tire successivement et avec remise une boule de l’urne en rajoutant une boule de la même couleur. On note
Bn le nombre de boules blanches dans l’urne avant le
n-ième tirage. En particulier, on a
B1 = 1.
- Déterminer la loi de B2
et de B3.
- Pour tout (n, k) ∈ N × N∗,
exprimer la probabilité P(Bn+1 = k) en fonction de la loi de Bn.
- Déterminer la loi de probabilité de Bn pour tout n ∈ N∗.
Déterminer trois réels a, b et c
tels que pour tout n ≥ 2 on ait
1/n3 − n)
= a/n)
+ b/n + 1)
+ c/n − 1)
et en déduire la somme de la série de terme général
1/n3 − n).
On considère dans tout l'exercice quatre variables aléatoires notées
(X1, X2, X3, X4), indépendantes et suivant une même loi de Bernoulli, à valeurs dans
{0 ; 1},
de paramètre
p ∈ ]0 ; 1[.
On note alors
M = [[X1 ;X2 ;]][X3 ;X4 ;]]
la matrice (aléatoire) obtenue.
- Préciser le nombre de valeurs possibles pour la matrice M.
- Déterminer la probabilité pour que M
= [[1 ;1 ;]][0 ;1 ;]].
- Montrer que la matrice M est inversible
si et seulement si X1X4 = 0 et X2X3 = 1 ou si X1X4 = 1 et X2X3 = 0.
- En déduire que la probabilité que la matrice M soit inversible s'écrit q = 2p2(1 − p2).
- Déterminer la valeur de p qui maximise la probabilité précédente.
- Montrer de même que la probabilité que M soit diagonalisable s’écrit 1 − 2p + 6p2
− 8p3 + 4p4.
- Montrer que la probabilité précédente est minimale pour p = 1/2.
Soit
u0 = 2. On pose pour tout
n ∈ N,
un+1
= (un − √(un))2.
- Montrer que la suite est bien définie et positive.
- Montrer que pour tout entier n ≥ 1
on a 0 < un < 1.
- Déterminer les variations de la suite et justifier qu’elle converge en précisant sa limite.
- Montrer que la suite des quotients (un+1 / un) converge en précisant sa limite.
- En déduire la nature de la série de terme général un.
- Calculer ∑n∈N un.
Lors d’un pénalty, un joueur de football choisit un côté (avec une probabilité
p pour le côté gauche) et effectue un bon tir avec une probabilité de 9/10 s’il vise à gauche, et une probabilité de 7/10 s’il vise à droite. Au même moment, le gardien s’élance d’un côté avec une probabilité
q de choisir le côté gauche (indépendamment du choix du joueur)
et s’il a choisi le même côté que le joueur, il a 6 chances sur 10 d’arrêter un bon tir.
- Quelle est la probabilité que le joueur effectue un bon tir ?
- Quelle est la probabilité que le gardien s’élance du côté que le joueur a choisi ?
- Montrer que la probabilité que le joueur effectue un bon tir qui ne soit pas arrêté par le gardien (et aboutissant ainsi à un but) s’écrit
f(p, q)
= 0,42 + 0,48p + 0,28q − 0,64pq.
- Montrer que la fonction f admet un unique point critique en précisant les valeurs de p et q associées. Calculer la probabilité que le joueur marque un but dans ce cas.
Pour tout réel
x, on note
Mx
= [[1 ;0 ;0 ;]][x2 ;1 ;x ;]][2x ;0 ;1 ;]]
- Pour tout (x, y) ∈ R2, calculer Mx × My.
- Identifier M0 et en déduire que toute matrice Mx est inversible.
- Calculer Mx3
− 3Mx2
+ 3Mx − I3.
On considère une urne contenant 9 boules blanches et une boule rouge, indiscernables au toucher.
- On tire une boule au hasard de l'urne. Quelle est la probabilité qu'elle soit rouge ?
- Si la première boule tirée est blanche, on continue à tirer des boules sans les remettre, jusqu'à tirer la boule rouge. Quelle est la probabilité que la boule rouge apparaisse au k-ième tirage ?
- On remet toutes les boules dans l'urne et on reprend l'expérience, mais cette fois on remet à chaque étape la boule tirée dans l'urne.
Pour tout entier naturel k ≤ 9, calculer la probabilité d'effectuer k tirages de boules blanches puis de tirer la boule rouge.
On considère les deux matrices
A = [[1 ;−1 ;0 ;]][−1 ;1 ;0 ;]][0 ;0 ;2 ;]]
et
B = [[0 ;0 ;1 ;]][0 ;0 ;−1 ;]][1 ;−1 ;−1 ;]].
- Ces deux matrices commutent-elles ?
- Montrer que les produits A2, AB, BA et B2 s'écrivent tous sous la forme
aA + bB
avec (a, b) ∈ R2.
Soit
n ∈ N∗.
- Montrer que pour tout entier k > n on a
k!/n!)
≥ (n + 1)k−n.
- En déduire que la série ∑k>n1/k!)
est majorée par 1/n × n!).
- Calculer une valeur approchée de e à 0,001 près.
- Montrer que pour tout entier n ∈ N∗,
l'équation xn + nx = 1 admet une unique solution strictement positive, que l'on notera xn. (On pourra commencer par traiter les cas n ≤ 3.)
- Montrer que la suite (xn) est décroissante et majorée par 1.
- Déterminer la limite de la suite (xn).
Soit n ∈ N∗.
Déterminer les variations et limites de la fonction g :
x ↦ (1 − xn)1/n sur l'intervalle [0 ; 1].
Soit
n un entier supérieur ou égal à 2. On lance
n fois de suite une pièce de monnaie équilibrée.
- Calculer la probabilité des évènements suivants :
A : « on obtient au plus une fois Face »
B : « on obtient au moins une fois Face et au moins une fois Pile ».
- Montrer qu'il existe une valeur de n
pour laquelle les évènements A et B sont indépendants.
- Déterminer les racines imaginaires pures du polynôme P = 2 X3 − 5 X2 + 6 X − 15.
- Factoriser le polynôme P et en déduire toutes ses racines.
- Étudier les variations et limites de la fonction définie pour tout x ∈ R∖{1} par
f(x) = x2 + 1/x − 1).
- Tracer l'allure de sa courbe représentative en précisant sa position relative par rapport à la première bissectrice.
- Soit u0 ∈ ]1 ; +∞[. Justifier que l'on peut définir une suite u par récurrence en posant pour tout n ∈ N,
un+1
= f(un).
- Montrer que pour tout n ∈ N∗ on a
un ≥ 2(1 + √(2))
- Montrer que la suite u est croissante et préciser sa limite.
On définit pour tout polynôme P ∈ R[X], f(P)
= P(X + 1) + P(X − 1) − 2P(X).
Déterminer le degré et le coefficient dominant de f(Xp) pour tout entier p ≥ 0.
On définit par récurrence une suite de polynômes par
P0 = 1,
P1 = X
et pour tout
n ∈ N,
Pn+2 = 2 X Pn+2 − Pn+1.
- Calculer Pn pour n ≤ 5.
- Montrer que pour tout n ∈ N, les coefficients de Pn sont des entiers relatifs.
- Pour tout (a, b) ∈ R2,
exprimer cos(a + b) et sin(a + b) en fonction de cos(a), cos(b), sin(a) et sin(b).
- Pour tout (n, x) ∈ N × R,
exprimer cos((n + 2)x)
en fonction de cos((n + 1)x),
cos(nx) et cos(x).
- En déduire que pour tout (n, x) ∈ N × R on a
Pn(cos(x))
= cos(nx).
- Déterminer les racines de Pn
pour tout n ∈ N et en déduire une décomposition dans C[X] et dans R[X].
On considère la suite réelle définie pour tout entier naturel
n,
In
= ∫1e
(ln(x))n dx
.
- Calculer les valeurs de I0
et I1.
- À l'aide d'une intégration par parties, déterminer une relation de récurrence sur la suite (In).
- Déterminer le signe et les variations de la suite (In).
- En déduire que la suite (In) converge et préciser sa limite.
On considère un tournoi dans lequel chaque participant doit rencontrer une seule fois chacun des autres lors d'un match qui se conclut par la victoire de l'un des deux joueurs. On note
n le nombre de participants.
- Si n = 4, calculer le nombre de rencontres. Montrer qu'on peut répartir ces rencontres sur trois journées, de façon à ce que chaque participant joue exactement une rencontre par jour.
- Plus généralement, si n est pair, en notant n = 2k, calculer le nombre de rencontres et montrer qu'il existe au moins un participant à remporter au moins k victoires.
- Combien faut-il de journées au minimum pour répartir toutes les rencontres sans qu'un participant ne joue plusieurs rencontres dans la même journée ?
- Reprendre la question précédente dans le cas où n est impair.
Pour tout
n ∈ N on note
wn = ∫0π/2 sinn(x) dx.
- Calculer w0
et w1.
- Déterminer les variations de la suite w
et montrer qu'elle converge et ne s'annule jamais.
- Montrer que pour tout n ∈ N on a
wn+2
= n+1/n+2) wn.
- En déduire que la suite ((n + 1)wnwn+1)
est constante et préciser sa valeur.
- Déterminer la limite de la suite w.
- Montrer que pour tout n ∈ N, on a
1 ≥ wn+1/wn) ≥ n + 1/n + 2).
- Montrer l'équivalent wn ∼n→+∞ √(π/2n)).
Soit a ∈ R∗+. Étudier la convergence de la suite définie par u0 = a
et pour tout n ∈ N,
un+1
= un2/1 + un2).
Montrer que les suites définies pour tout n ∈ N∗ par
Sn
= ∑k=0n 1/k!)
et Vn
= Sn
+ 1/n! n)
sont adjacentes.
Pour tout entier naturel
n, on définit le polynôme
Pn = Xn + Xn−1 + ⋯ + X − 1
= (∑k=1n Xk) − 1.
- Pour tout n ∈ N, montrer que le polynôme Pn a une unique racine réelle positive, que l'on notera xn.
- Démontrer l'inégalité Pn+1(xn) > 0 pour tout n ∈ N et en déduire que la suite (xn) est décroissante.
- Démontrer que la suite (xn) est convergente. On notera ℓ sa limite.
- Pour tout n ∈ N, calculer
Qn = (X − 1) × Pn et vérifier que Qn(xn) = 0.
- Montrer que limn→+∞
xnn = 0
et en déduire la valeur de ℓ.
Soit
n ∈ N. Pour tout
p ∈ ⟦0 ; n⟧ on note
N(n, p) le nombre de permutations de
⟦1 ; n⟧ avec exactement
p points fixes.
- Décrire toutes les permutations sur l'ensemble {1 ; 2 ; 3}
et en déduire les valeurs de N(3 ; p).
- Démontrer les relations
N(n, p)
= (p parmi n)
N(n − p, 0)
et ∑p=0n
= n!
Soit
α un réel non nul. On note
M = [[α ;−1 ;0 ;]][1 ;α ;0 ;]][0 ;0 ;α ;]].
- Montrer que la matrice M est inversible et calculer son inverse.
- Soit (a, b, c) ∈ R3. Montrer que la fonction définie pour tout réel x
par f(x)
= eαx (a sin(x) + b cos(x) + c)
admet une primitive s'écrivant pour tout réel x
F(x)
= eαx (A sin(x) + B cos(x) + C)
avec (A, B, C) ∈ R3.
Montrer que dans ce cas on a
[[A ;]][B ;]][C ;]]
= M−1[[a ;]][b ;]][c ;]].
- Calculer ∫01
ln(1 + x) dx.
- En déduire que la suite de terme général
1/n)
((2n)!/n!))1/n
converge et préciser sa limite.
- De même, déterminer la limite de 1/n)(n!)1/n.
- Soit n > 1 un entier. Dans une classe de 4n enfants, avec autant de filles que de garçons, le
professeur d’EPS décide de constituer aléatoirement deux équipes de même effectif
2n, uniformément parmi les possibilités.
Quelle est la probabilité que ces deux équipes soient chacune à parité (c’est-à-dire, constituées de n filles et n garçons chacune) ?
À l’aide des résultats précédents, peut-on calculer un équivalent de son logarithme
lorsque n tend vers l’infini ?
On définit trois suites réelles
u,
v
et
w par
[[u0 ;]][v0 ;]][w0 ;]]
= [[1 ;]][1 ;]][−1 ;]]
et pour tout
n ∈ N,
[[un+1 ;]][vn+1 ;]][wn+1 ;]]
= [[2un + 3vn − 3wn ;]][−un + wn ;]][−un
+ vn ;]].
- Déterminer une matrice A
telle que pour tout n ∈ N,
[[un+1 ;]][vn+1 ;]][wn+1 ;]]
= A[[un ;]][vn ;]][wn ;]].
- Pour tout n ∈ N, exprimer
[[un ;]][vn ;]][wn ;]]
en fonction de [[u0 ;]][v0 ;]][w0 ;]]
A
et n.
Déterminer les polynômes
P ∈ R[X] tels que
-
P = P′(X2/2)
-
P = (P′)3
-
P = (P′)2
-
Q ∈ R[X] : P = P′ ∘ Q
-
Q ∈ R[X] : P = Q ∘ P′
On pose
A = [[0 ;1 ;0 ;]][0 ;0 ;1 ;]][1/3 ;1/3 ;1/3 ;]],
et P = [[0 ;0 ;0 ;]][1 ;3 ;3√(2) ;]][1 ;1 ;−2√(2) ;]].
Montrer que la matrice P est inversible
et calculer P−1AP.
On considère la suite définie par
u0 = 1/2
et pour tout
n ∈ N,
un+1
= 1 + un2/2).
- Montrer que la suite (un)
converge et préciser sa limite ℓ.
- Pour tout n ∈ N
on pose vn
= 1/1 − un).
Montrer que la suite (vn)
est bien définie et que pour tout n ∈ N,
vn
= v0 + ∑k=1n−1 1/1 + uk).
On définit
f(0) = 0 et pour tout
x ∈ R∖{0},
f(x) = x2 sin(1/x) + x/4.
- Montrer que la fonction f est dérivable sur R avec f′(0) = 1/4.
- On note xk = 1/2kπ) pour tout k ∈ N∗. Montrer que limk→+∞ xk = 0
mais que pour tout k ∈ N∗,
f′(xk) < 0.
On effectue un sondage au cours duquel on demande à chaque personne interrogée si elle a consommé des stupéfiants l'année écoulée. Afin que les réponses ne puissent être utilisées pour mettre qui que ce soit en cause, on ne demande pas de répondre par « oui » ou par « non » mais de lancer d'abord un dé à six faces équilibrées. Sur deux faces, le « oui » est codé par un triangle et le « non » par un carré. Sur les quatre autres faces, le codage est inversé.
On note
p la proportion d'individus ayant consommé des stupéfiants l'année écoulée et on suppose que les sondés constituent un échantillon représentatif.
- Si un sondé a consommé des stupéfiants, quelle est la probabilité qu'il réponde par un triangle ?
- Calculer la probabilité qu'un sondé réponde par un triangle.
- Sachant qu'un individu répond par un triangle, quelle est la probabilité qu'il ait consommé des stupéfiants ?
Soit
(un) une suite réelle telle que pour tout
(m, n) ∈ N2 on ait
um+n
≤ um + un.
- Montrer que la suite définie pour tout n ∈ N
par vn = mink≤n uk est bien définie et admet une limite.
- Montrer que pour tout (m, n) ∈ N2 on a
umn
≤ mun.
- Supposons que (vn) converge avec une limite ℓ. Soit ε ∈ R+∗.
- Justifier qu'il existe m ∈ N∗
tel que um/m ≤ ℓ + ε.
- Montrer que limn→+∞ um/m
= ℓ. (On pourra utiliser la division euclidienne de n par m.)
- Un chemin auto-évitant est une suite
(X0, … , Xn) de points distincts à coordonnées entières dans le plan avec X0 à l'origine et telle que la distance entre deux points successifs soit égale à 1. En notant cn le nombre de chemins auto-évitant de longueur n, montrer que la suite (cn1/n) converge.
Pour tout entier
n ≥ 1, on note
In
= ∫01 x2n/1 + xn)
et
Jn
= ∫01 x2n−1/1 + xn).
- Déterminer la limite de la suite (In).
- Calculer Jn pour tout entier n ≥ 1. (On pourra utiliser un changement de variable.)
- Montrer que pour tout entier n ≥ 1, on a
|In − Jn| ≤ 1/2n(n+1).
- En déduire un équivalent simple de la suite (In).
Déterminer trois polynômes P, Q et R tels que pour tout (x, y) ∈ R2 on ait
1 + xy + x2y2 = P(y) + Q(y) × (1 − x + x2)
+ R(y) × (1 + x + x2).
Vérifier que les fonctions suivantes définissent des bijections de
R+ sur
]0 ; 1] et déterminer dans chaque cas une expression de la réciproque :
-
x ↦ e−3x
-
x ↦ 1/1 + x2)
-
x ↦ 1/ln(e + x))
Soit
n ∈ N. On appelle
chemin de longueur n une suite
(X0, … , Xn) de points de coordonnées entières dans le plan avec
X0 à l'origine et telle que la distance entre deux points successifs vaille toujours 1.
Par exemple,
(0 ; 0), (1 ; 0), (1 ; 1), (1 ; 0), (1 ; −1) constitue un chemin de longueur 4.
- Combien y a-t-il de chemins de longueur 1 ? de longueur 2 ? de longueur n ?
- Combien y a-t-il de chemins de longueur n qui ne reviennent pas en arrière, c'est-à-dire qui vérifient
pour tout i ∈ ⟦1 ; n − 1⟧, Xi−1
≠ Xi+1 ?
- En déduire la probabilité pn
qu'un chemin de longueur n
choisi au hasard de façon équiprobable ne revienne jamais en arrière. Préciser la limite de la suite (pn).
- On dit qu'un chemin est auto-évitant si tous ses points sont deux à deux distints. En notant cn le nombre de chemins auto-évitants de longueur n,
montrer qu'on a cm+n
≤ cmcn.
Montrer que la matrice
A = [[1 ;−3 ;−1 ;]][1 ;2 ;1 ;]][4 ;5 ;3 ;]] est inversible et calculer son inverse.
Pour tout (j, k) ∈ N2, calculer
∫02π cos(jx) cos(kx) dx,
∫02π cos(jx) sin(kx) dx
et ∫02π sin(jx) sin(kx) dx.
Exercice :
Polynôme d’interpolation
On considère une fonction polynomiale P : x ↦ ax3 + bx2 + cx + d,
où a, b, c, d sont 4 réels fixés.
- Déterminer les coefficients a, b, c, d pour que la fonction vérifie les quatre équations P(0) = 1,
P(1) = 2,
P(2) = 4
et P(3) = 8.
- Étudier les variations de cette fonction, puis montrer qu’il existe un unique réel α tel que P(α) = 0.
Paradoxe des anniversaires