Soit
N ∈ N∗.
On réalise une série de
N lancers d’une pièce équilibrée à pile ou face et à chaque fois que l’on réussit son pari, on gagne un euro, sinon on perd un euro.
- Justifier que le gain total d’une série de lancers s’écrit X = ∑i=1N Yi
où (Y1, … , YN) est une famille de variables aléatoires de Bernoulli à valeurs dans {−1 ; 1}, puis calculer l’espérance et la variance de ces variables.
- On considère un échantillon de scores (X1, … , Xn). Proposer un estimateur sans biais de N à partir de cet échantillon.
On considère une urne contenant
N boules indiscernables au toucher mais munies d’identifiants qui les distinguent à la vue. On tire des boules successivement et avec remise en relevant les identifiants jusqu’à obtention d’un identifiant déjà relevé.
- Pour tout k ∈ N∗,
calculer la probabilité que les k premiers identifiants soient tous distincts. On pourra noter Ak cet évènement.
- Pour tout k ∈ N∗,
calculer la probabilité que la première répétition ait lieu lors du k-ième tirage. On pourra noter T la variable aléatoire qui renvoie le rang de la première répétition.
- En notant un = P(T = k), déterminer un développement limité à l’ordre 2 en 1/n du quotient un+1/un.
- En approchant le quotient par ce développement limité, déterminer la valeur de n qui maximise un, et qu’on appelle estimateur par la méthode du maximum de vraisemblance.
- À l’aide de la formule de Stirling n! ∼n→+∞ (n/e)n √(2πn),
calculer un équivalent de P(T ≤ k) lorsque n tend vers +∞
et en déduire un intervalle de fluctuation pour n