Soit X une variable aléatoire discrète à valeurs dans N telle que pour tout n ∈N∗,
P(X ≥ n) > 0.
On appelle taux de panne associé à X
la suite réelle (xn)
définie pour tout n ∈ N∗ par
xn
= PX≥n(X = n).
Montrer que pour tout entier n non nul,
xn
= P(X = n) / P(X ≥ n).
Si Y est une variable géométrique de paramètre p, calculer son taux de panne.
On considère une variable aléatoire Z
satisfaisant pour tout entier naturel n non nul,
P(Z = n) = 1 / n(n + 1).
Déterminer deux réels a
et b tels que
pour tout n ∈ N∗,
1 / n(n + 1)
= a / n
+ b / n + 1.
Vérifier qu'avec cette définition on trouve
∑n=1+∞P(Z = n) = 1.
La variable Z admet-elle une espérance ?
Pour tout entier n ≥ 1,
calculer la probabilité P(Z ≥ n) puis calculer le taux de panne associé à Z.
Soit X une variable aléatoire admettant
un taux de panne noté (xn).
Montrer que pour tout entier n ≥ 2,
P(X ≥ n)
= ∏k=1n−1 (1 − xk).
Montrer que pour tout entier n ≥ 1,
P(X = n)
= xk∏k=1n−1 (1 − xk).
Déterminer les lois de variable aléatoire discrète à taux de panne constant.
On pose A1 = [[5 ;1 ;−1 ;]][2 ;4 ;−2 ;]][1 ;−1 ;3 ;]] et B1 = [[0 ;]][−2 ;]][2 ;]]. Résoudre l’équation A1X = B1 d’inconnue X ∈ ℳ3,1(R) à l’aide de la méthode du pivot de Gauss.
On pose A2 = [[1 ;1 ;]][1 ;1 ;]] et B2 = [[1 ;]][1 ;]]. Déterminer et représenter graphiquement l’ensemble des vecteurs X = [[x ;]][y ;]] ∈ ℳ2,1(R) tels que A2X = B2.
On pose A3 = [[1 ;1 ;]][0 ;1 ;]]. Cette matrice est-elle inversible ? Déterminer l’ensemble des valeurs propres de la matrice C3 = tA3A3 et montrer qu’il peut s’écrire {λ, μ}
avec 0 < λ < μ < 3.
Pour chaque valeur propre de C3,
déterminer un vecteur propre associé qui s’écrive sous la forme
[[u ;]][v ;]] avec
u2 + v2 = 1.
Justifier que les deux vecteurs propres ainsi formés constituent une base de R2.
Si C3 représente un endomorphisme φ dans la base canonique de R2,
déterminer la matrice représentative de φ dans la base définie à la question précédente.