On considère 3 matrices
A = [[0 ;0 ;0 ;]][0 ;0 ;0 ;]][−1 ;0 ;1 ;]],
B = [[−2 ;0 ;0 ;]][3 ;1 ;0 ;]][−2 ;0 ;0 ;]]
et C = [[1 ;0 ;0 ;]][−2 ;−1 ;0 ;]][0 ;0 ;1 ;]].
Pour tout (a, b, c) ∈ R3,
on note Ma,b,c
= aA + bB + cC.
On note F l’espace vectoriel engendré par la famille
ℬ = (A, B, C).
Calculer les matrices M1 = A − B − C,
M2 = 2A − B − 2C
et M3 = A, puis montrer que la famille ℬ′ = (M1, M2, M3) forme une base de F.
Exprimer la matrice P représentative de la base ℬ′ dans la base ℬ, appelée matrice de passage de la base ℬ à la base ℬ′.
Calculer l’inverse de P.
Calculer tous les produits deux à deux des éléments de la famille ℬ′.
Montrer que pour tout i ∈ {1 ; 2 ; 3},
pour tout k ∈ N∗, on a
Mik
= Mi.
Montrer que le produit de deux éléments de F est encore un élément de F.
Décomposer la matrice identité I3
sur la base ℬ′.
Soit (a, b, c) ∈ R3.
Décomposer Ma,b,c
sur la base ℬ′.
Pour tout k ∈ N,
exprimer la puissance (Ma,b,c)k comme une combinaison linéaire sur la base ℬ′.
Pour tout n ∈ N,
on pose Sn = ∑k=0n1/k!
(Ma,b,c)k
avec la convention (Ma,b,c)0 = I3.
Montrer qu’il existe trois suites (αn), (βn), (γn)
telles que pour tout n ∈ N
on ait Sn
= αnM1
+ βnM2
+ γnM3.
Montrer que les trois suites (αn), (βn), (γn) convergent et préciser leur limite.
Soit n un entier naturel non nul. On note En l'espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à n.
On note ℬ = (e0, e1, … , en) la base canonique associée, vérifiant pour tout i ∈ ⟦0 ; n⟧,
ei(x) = xi.
On introduit les polynômes (H0, H1, … , Hn) définis par H0 = 1
et pour tout i ∈ ⟦1 ; n⟧,
Hi(x) = x(x − i)i−1/i!).
Pour tout polynôme P ∈ En,
on définit la fonction f(P) par
(f(P))(x) = xP(x) + (x − 1) ∫0xP(t) dt.
Vérifier que l'application f est linéaire sur En.
Pour tout i ∈ ⟦1 ; n⟧, calculer une expression de la fonction f(P) lorsque P(x) = xi.
Pour tout P ∈ En, calculer la dérivée (f(P))′, puis montrer les égalités
(f(P))(0) = (f(P))′(0) = 0.
Pour tout polynôme P ∈ En, justifier que la fonction T(P) : x ↦ (f(P))(x)/x2) est une fonction polynôme.
Montrer que l’application T constitue un endomorphisme de En.
Dans le cas n = 4, représenter l’endomorphisme T dans la base canonique.
Pour tout i ∈ ⟦0 ; n⟧, en notant
Qi(x) = Hi(x − 1),
montrer que la fonction Hi+1 est une primitive de la fonction Qi,
puis en déduire une expression de T(Qi).
Montrer que pour tout 0 ≤ i ≤ j
la dérivée j-ième de Hi s’écrit
Hi(j)(x)
= Hi−j(x − j).
Pour tout (i, j) ∈ ⟦1, n⟧2,
calculer Hi(j)(j).
Montrer que la famille (H0, … , Hn) est une base de En.
Montrer que pour tout P ∈ En on a
P = ∑i=0nP(i)(i) Hi.
Soit X une variable aléatoire discrète à valeurs dans N telle que pour tout n ∈N∗,
P(X ≥ n) > 0.
On appelle taux de panne associé à X
la suite réelle (xn)
définie pour tout n ∈ N∗ par
xn
= PX≥n(X = n).
Montrer que pour tout entier n non nul,
xn
= P(X = n) / P(X ≥ n).
Si Y est une variable géométrique de paramètre p, calculer son taux de panne.
On considère une variable aléatoire Z
satisfaisant pour tout entier naturel n non nul,
P(Z = n) = 1 / n(n + 1).
Déterminer deux réels a
et b tels que
pour tout n ∈ N∗,
1 / n(n + 1)
= a / n
+ b / n + 1.
Vérifier qu'avec cette définition on trouve
∑n=1+∞P(Z = n) = 1.
La variable Z admet-elle une espérance ?
Pour tout entier n ≥ 1,
calculer la probabilité P(Z ≥ n) puis calculer le taux de panne associé à Z.
Soit X une variable aléatoire admettant
un taux de panne noté (xn).
Montrer que pour tout entier n ≥ 2,
P(X ≥ n)
= ∏k=1n−1 (1 − xk).
Montrer que pour tout entier n ≥ 1,
P(X = n)
= xn∏k=1n−1 (1 − xk).
Déterminer les lois de variable aléatoire discrète à taux de panne constant.