On considère la suite réelle définie pour tout entier naturel n,
In
= ∫1e
(ln(x))n dx.
Calculer les valeurs de I0
et I1.
À l'aide d'une intégration par parties, déterminer une relation de récurrence sur la suite (In).
Déterminer le signe et les variations de la suite (In). En déduire qu’elle converge et préciser sa limite.
Un sac contient quatre jetons indiscernables au toucher, portant chacun une lettre de l’alphabet. L’un porte la lettre « A », un autre la lettre « I » et les deux derniers la lettre « M ».
On tire au hasard, successivement et sans remise les quatre jetons du sac. Quelle est la probabilité qu’ils forment le mot « MIAM » ?
Demi-vie permanente
On veut savoir si l’on peut être en permanence à la moitié de sa vie,
autrement dit si son espérance de vie peut être chaque jour le double de sa vie passée.
Pour cela, on modélise la durée de vie par une variable aléatoire discrète
X à valeurs dans N∗
et pour tout k ∈ N∗ on note
pk = P(X = k)
et rk = P(X ≥ k).
On suppose que la suite (rk) ne s’annule pas.
Analyse de la suite de probabilités
Montrer que pour tout (j, k) ∈ N∗2
tel que j ≤ k
on a PX ≥ j(X = k)
= pk/rj).
En déduire pour tout j ∈ N∗
une expression de l’espérance conditionnelle
EX ≥ j(X)
= ∑k=j+∞k × PX ≥ j(X = k)
et en déduire que l’égalité EX ≥ j(X)= 2j se réécrit
2 jrj
= ∑k=j+∞kpk.
Calculer pour tout j ∈ N∗
la différence 2 jrj
− 2 (j + 1)rj+1
de deux manières différentes et en déduire la relation
jpj
= 2 rj+1.
Calculer de nouveau les différences de termes successifs pour les suites
(jpj)
et (2 rj+1)
et en déduire la relation de récurrence
∀j ≥ 1, (j + 3)pj+1
= jpj.
Montrer par récurrence qu’il existe un réel a
tel que pour tout entier j ≥ 1
on ait pj
= a/j(j + 1)(j + 2)).
Série convergente
Justifier que la série ∑j=1+∞1/j(j + 1)(j + 2)) converge.
Déterminer trois réels b, c et d
tels que pour tout entier j ≥ 1 on ait
1/j(j + 1)(j + 2))
= b/j)
+ c/j + 1) + d/j + 2).
En déduire la somme de la série ∑j=1+∞1/j(j + 1)(j + 2)).
En déduire la valeur de a pour laquelle la suite (a/j(j + 1)(j + 2))) décrit une loi de probabilité sur N∗.
La loi de probabilité ainsi définie admet-elle une espérance ? une variance ?
Fonction dépendant d’un paramètre
Soit a un réel strictement positif fixé. On pose pour tout
x ∈ R, fa(x)
= a(1 + a2)/1 + x2).
Déterminer les variations et limites de f et tracer sa courbe représentative.
Résoudre l’équation fa(x) = x.
Résoudre l’équation fa(x) = a.
Dans cette question uniquement, on s’intéresse au cas particulier a = 1. Montrer que les solutions de l’équation (f1 ∘ f1)(x) = x sont les racines du polynôme
P1 = X5 − 2X4 + 2X3 − 4X2 + 5X − 2.
Montrer que 1 est racine de P1 et préciser son ordre de multiplicité, puis déterminer toutes les autres racines réelles de P1.
Plus généralement, montrer que les solutions de l’équation (fa ∘ fa)(x) = x sont les racines d’un polynôme Pa de degré 5 que l’on explicitera.
Montrer qu’il existe un polynôme Qa
tel que Pa = (X − a) × Qa.
On suppose maintenant que 0 < a < 1.
Étudier les variations de Qa
sur ]a, +∞[
et en déduire qu’il admet une unique racine dans cet intervalle.
Permutation circulaire
Résultats préliminaires
Rappeler ce que sont les racines troisièmes de l’unité dans C
et placer les points d’affixe correspondante dans le plan avec le cercle trigonométrique. On pourra noter j = e2iπ/3, dont on précisera les parties réelles et imaginaires.
Montrer que l’ensemble E des matrices de la forme
[[a ;b ;c ;]][c ;a ;b ;]][b ;c ;a ;]]
avec a, b et c réels,
forme un espace vectoriel de dimension finie. Préciser une base de cet espace.
Montrer que le produit de deux matrices de E appartient aussi à E.
Étude matricielle
On note I la matrice identité d’ordre 3, J =
[[0 ;0 ;1 ;]][1 ;0 ;0 ;]][0 ;1 ;0 ;]]
et K = J2.
Calculer les coefficients de K.
Montrer que tout vecteur propre de J est aussi un vecteur propre pour I et pour K.
Déterminer les éventuelles valeurs propres réelles et complexes de J
en précisant les vecteurs propres associés.
La matrice J est-elle diagonalisable dans R ?
et dans C ?
Montrer que la famille formée des vecteurs
[[1 ;]][1 ;]][1 ;]],
[[1 ;]][−1/2 ;]][−1/2 ;]],
[[0 ;]][1 ;]][−1 ;]]
constitue une base de R3.
Exprimer la matrice représentative de cette base dans la base canonique et calculer la matrice inverse.