Fermeture

Les mots me manquent

Jamais je n’aurais cru
Qu’un vent frais apporterait
Ce virus qui tue
Alors que le printemps s’annonçait

Regardant les nouvelles
Je soupire de désarroi
Même si ma plume m’appelle
Les mots ne viennent pas

Ce confinement qui étouffe
Cette énergie et cette joie
Et qui déchire dans un souffle
L’inspiration qui me donne la foi

Je la cherche sans relâche
Mais toujours viennent ces idées
Qui de ma passion m’arrachent
Et m’empêchent d’avancer

Alors que les oiseaux chantent
Que la nature reprend ses droits
Nous sommes enfermés dans cette cage angoissante
Est-ce la punition de nos actes froids ?

Par notre orgueil trop grand
C’est notre foyer que l’on a brûlé
Et qui nous punit justement
Nous plongeant dans l’obscurité

Du fond de l’abîme je cherche la lumière
Celle qui fera danser ma plume
Sur ces pages qui me sont familières
Et qui de mes pensées deviennent l’écume

J’aimerais voir la fin de cette pandémie
Les gens inondant les rues telle l’encre
Répandue sur le grand Livre de la vie
Pour que plus jamais les mots ne me manquent