Le bal des ombres valse à mille temps, Chante la nuit et dansent les tourments. La lune jalouse cette liesse, Lisse et craquelée, nombreux sont ceux qui la délaissent. Seul esprit encore éclairé, elle observe ce manège avec attention. Saturation à zéro, les ténèbres s'enfoncent dans les passions. Coulent coulent les larmes sans que la peine ne cesse. Elle attend son sort : temps mort suit résurrection. Le jour la pousse chaque nuit, victime d'un maléfice Le peintre à l'aquarelle contrastée, n'a prévu pour elle que peu de place, Dans un monde binaire où chacun est gibier d'une chasse.