À partir d'une liste de valeurs, on peut construire un tableau d'effectifs, donnant pour chaque valeur le nombre d'occurrences dans la liste. Les valeurs correspondant à l'effectif le plus élevé sont appelés modes.
Au besoin, les valeurs peuvent être regroupées en classes statistiques disjointes pour dégager un caractère discret. Les classes ayant l'effectif le plus élevé sont alors appelés classes modales.
Différents choix de regroupement de valeurs peuvent mener à des classes modales disjointes. Ce phénomène est essentiel dans les tractations entre listes de candidats aux élections municipales françaises, par exemple, où la classe modale obtient d'office la moitié des postes de conseillers.
Le quotient de chaque effectif par l'effectif total (somme des effectifs) donne la fréquence de chaque classe, et s'exprime en général par un pourcentage.
Calculer les effectifs et fréquences des sections d'origine au baccalauréat pour l'ensemble des élèves de la classe.
Un tableau d'effectifs ou de fréquences associé à une partition d'une population peut donner lieu à une représentation graphique sous forme de diagramme circulaire, aussi appelé « camembert ».
Un tel diagramme circulaire ne doit pas être utilisé pour un tableau d'effectifs qui n'est pas associé à une partition de la population. Par exemple, si chaque élève peut suivre un ou plusieurs cours d'option prévu au programme, le tableau d'effectifs des élèves suivant chaque option ne correspond pas à une partition de l'ensemble des élèves : les classes ne sont pas disjointes. On préfèrera alors utiliser un diagramme en barres horizontales.
Représenter les effectifs des différents groupes de pays associés en Europe (UE, zone euro, espace Schengen, Corps européen, Association européenne de libre échange, Conseil de l'Europe, GUAM).
Si l'ordre d'énonciation des valeurs est significatif, on peut aussi représenter la liste par une frise avec une succession de couleurs.
Représenter l'alternance politique des gouvernements successifs de la Ve République française.
Si les valeurs peuvent être situées dans un espace (points sur une droite, un plan, une sphère…), la liste peut être représentée par un nuage de points, souvent notés à la main par une petite croix (« + » ou « × »).
Dans le cas d'une série temporelle, on peut relier les différents points par des flèches dans l'ordre d'énonciation.
Lorsqu'une série représente un caractère discret ordonné, le tableau d'effectifs ou de fréquences associé peut être représenté par un diagramme en bâtons. On peut aussi calculer dans ce cas les quantiles de la série (médiane, quartiles, voire déciles ou centiles) à l'aide du calcul des effectifs cumulés croissants ou des fréquences cumulées croissantes.
Dans le cas d'une série de valeurs dans un espace cyclique, on peut construire un diagramme radial ou choisir une classe initiale pour se ramener à une série de valeurs ordonnées. Les quantiles n'ont alors pas de sens.
Ces diagrammes peuvent ensuite s'étudier comme des séries temporelles numériques.
Dans le cas d'une série temporelle, on peut aussi utiliser un diagramme en ligne (brisée ou lisse, marquant éventuellement les points).
Lorsque les valeurs d'une série statistique sont des nombres réels, représentant éventuellement une grandeur avec une unité, on peut calculer leur moyenne et leur écart type.
Ces différents indicateurs statistiques sont alors résumés par un diagramme en boite.
Si les valeurs d'une série numérique sont assez disparates, il est pratique de les grouper en classes sous forme d'intervalles, en général semi-ouverts à droite. Dans ce cas, les indicateurs statistiques se calculent un peu différemment.
L'intervalle de valeurs de chaque classe est marqué sur un axe horizontal avec une échelle régulière, linéaire ou logarithmique.
Chaque classe est ensuite représentée par un rectangle d'aire algébrique graphique proportionnelle à sa fréquence, ce qui nécessite en général de construire un tableau listant les largeurs graphiques des bases, les aires puis les hauteurs des différents rectangles.
Le calcul des effectifs cumulés ou des fréquences cumulées permet de déterminer les classes correspondant à chaque quantile, mais on donne plutôt une valeur précise calculée au prorata. Cette valeur peut aussi se lire graphiquement à l'aide du tracé de la courbe polygonale des fréquences cumulées croissantes.
Le calcul de la moyenne se fait en remplaçant chaque intervalle de valeurs par son centre.
On distingue plusieurs cas selon que les termes de la série décrivent des instants isolés (donnant lieu à un diagramme en bâtons) ou des intervalles de temps, auquel cas une grandeur cumulative (extensive) sera représentée par un diagramme en colonnes, tandis qu'une grandeur non cumulative (intensive) sera représentée par un diagramme en ligne (brisée ou lisse).
Représenter l'évolution de la température et des précipitations dans sa ville dans l'année.