Approximation de pi
On définit f(x) = (1)/(1 +x2) pour tout réel x. On prendra 8 cm par unité pour les représentations graphiques.
- Dresser le tableau de variations de la fonction f
en précisant les valeurs de la fonction en −1, 0 et 1, ainsi que les limites à l'infini et les éventuelles asymptotes.
- Déterminer des équations pour les tangentes à la courbe de f en 0 et en 1.
- Déterminer la position relative de la courbe de f par rapport à ces tangentes.
- Montrer que la courbe de f admet un point d'inflexion d'abscisse positive, c'est-à-dire que la dérivée de f change de sens de variation en un réel α > 0 que l'on précisera.
- Tracer la courbe représentative de la fonction f
avec les tangentes calculées plus haut et le point d'inflexion.
- Calculer l'aire 𝒜 du domaine du plan situé sous la courbe de f et au-dessus de l'axe des abscisses, entre l'axe des ordonnées et la droite d'équation x = 1. Colorer ce domaine sur la figure.
- Démontrer que pour tout x ∈ R on a
1 − x2 ≤ (1)/(1 + x2)
≤ 1 − x2 + x4.
- En déduire un encadrement de 𝒜 puis de π.
Pièce truquée
On dispose d’une pièce de monnaie truquée avec deux côtés « face », et d’une pièce de monnaie normale avec un côté « pile » et un côté « face ».
- On choisit une de ces deux pièces de façon équiprobable sans l’examiner et on la lance. Quelle est la probabilité que cette pièce affiche le côté « face » ? Si elle affiche effectivement le côté « face », quelle est la probabilité qu’il s’agissait de la pièce truquée ?
- Si la pièce affiche « face » au cours de trois lancers successifs, quelle est la probabilité qu’il s’agisse de la pièce truquée ?
- On a malencontreusement rangé la pièce de monnaie truquée dans un sac avec n autres pièces normales, où n ≥ 2. Pour la retrouver, on renverse le sac et on étale les pièces sur une table.
- Quelle est la loi du nombre X de pièces côté « pile » visible ?
- On supprime toutes les pièces tombées du côté « pile » et on relance les autres.
Calculer la loi du nombre Y de pièces restantes qui retombent côté « pile ».
Préciser son espérance et sa variance.
Puissances de matrices
On note A = [[1 ;1 ;1][1 ;1 ;1][1 ;1 ;1]]
et B = [[3 ;1 ;1][1 ;3 ;1][1 ;1 ;3]].
- Déterminer le noyau et l’image de l’application linéaire représenté par A dans la base canonique de R3,
en précisant pour chacun de ces deux sous-espaces une base ainsi que la dimension.
- Calculer A2 et exprimer le résultat linéairement en fonction de A.
En déduire pour tout n ∈ N∗
une expression de An comme multiple de A.
- Déterminer, en utilisant la question précédente, une relation linéaire entre les matrices B, B2 et la matrice identité.
- En déduire que la matrice B est inversible et calculer son inverse.
- Donner une expression de Bn
pour tout n ∈ N∗.
Intégrale d’une fraction rationnelle
- Déterminer deux réels a et b tels que pour tout x ∈ R+ on ait a/2x + 1)
+ b/x + 3)
= 1/(2x + 1)(x + 3)).
- Calculer la valeur de l’intégrale
∫02
dx/(2x + 1)(x + 3)).