Devoir non surveillé no 3

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Puissance de matrice et diagonalisation

Dans ce problème, n est un entier naturel et 3(R) est l’ensemble des matrices carrées d’ordre 3 à coefficients réels. I est la matrice unitaire de 3(R) et M = −70−8414405

  1. Calculer A = 1/4(MI) puis A2.
  2. Démontrer que pour tout nN, il existe unR tel que Mn = I + unA.
  3. Montrer que la suite (un) ainsi définie satisfait une relation de récurrence et en déduire l’expression directe de un en fonction de n. En déduire l’expression des coefficients de Mn.
  4. On pose et J = −10−2111102. Calculer J2 puis Jn pour tout nN. Montrer que la matrice J n’est pas inversible.
  5. On note E l’ensemble des matrices de la forme aI + bJ avec a et b réels.
    Montrer qu’on a ME et en déduire une expression de Mn pour tout nN.
  6. Déterminer les vecteurs propres et valeurs propres de J.
  7. En déduire que M est diagonalisable et préciser une matrice inversible P ainsi qu’une matrice diagonale D telles que M = PDP−1.
  8. Exprimer les coefficients des puissances de D et retrouver ainsi les coefficients des puissances de M.

Taux de panne d’une variable discrète

Pour toute variable aléatoire X à valeurs dans N vérifiant la condition (H) : ∀nN, P(X > 0) > 0 on appelle taux de panne associé à X la suite réelle (xn) définie par : nN, PXn(X = n) (probabilité conditionnelle de l’événement {X = n} sachant {Xn}).

  1. Montrer que pour tout entier n non nul : xn = P(X = n)/P(Xn).
  2. On suppose dans cette question que Y suit une loi géométrique de paramètre p. Déterminer alors le taux de panne associé à Y.
  3. On suppose dans cette question que la loi de Z est donnée par : nN, P(Z = n) = 1/n(n + 1)
    1. Déterminer deux réels a et b tels que, pour tout nN, 1/n(n + 1) = a/n + b/n + 1.
    2. Vérifier que Z est une variable aléatoire, c’est-à-dire qu’on a n=1+∞ P(Z = n) = 1.
    3. La variable Z admet-elle une espérance ?
    4. Pour tout nN, calculer la probabilité P(Zn). Déterminer alors le taux de panne associé à Z.
  4. Soit X une variable aléatoire à valeurs dans N vérifiant l’hypothèse (H). On note (xn) son taux de panne.
    1. Montrer que pour tout n ≥ 2, P(Xn) = k=1n−1 (1 − xk)
    2. Exprimer, pour tout nN la probabilité pn = P(X = n) à l’aide des éléments de la suite (xk), et plus précisément montrer que : pn = xn k=1n−1 (1 − xk).
    3. En déduire toutes les lois de variables aléatoires à valeurs dans N vérifiant (H) avec un taux de panne constant.